© Visuels de l’exposition, Lionel Rault
Cette exposition a été initiée par Romain Weber de Maison·g et Valérie Disdier, co-produite par Taverne Gutenberg et l’Ecole Urbaine de Lyon. Elle présente différents regards d’artistes sur la notion de “déchets”, s’intéressant à l’objet en lui-même, sa potentielle valeur artistique, ou encore la manière dont il est produit et son devenir :
“Et si nous considérions les déchets comme une ressource et un sujet pour les artistes. Le monde artistique s’est depuis longtemps saisi des objets manufacturés en transcendant leur fonction utilitaire. Au XXe siècle, les artistes s’ouvrent aux rebuts, aux objets destinés à être jetés, aux matériaux qui en sont issus, aux lieux délaissés : « Ready-Made », « Junk Art » ou « Recycled Art », etc. Ils participent à révéler une société du jetable et de l’obsolescence, de la surconsommation et du gaspillage, de la toxicité et de la pollution. Certains voient global, ils prennent le pouls du désastre écologique à l’oeuvre, ils cherchent à sublimer la catastrophe, ils révèlent aussi avec poésie la puissance de phénomènes qui nous dépassent, au mieux avec humilité et générosité. Tous nous indiquent comment la pratique artistique peut transformer nos usages, à l’heure où la prise de conscience environnementale s’intensifie, à l’ère de l’anthropocène, celle de l’homme.”
Texte de Valérie Disdier de l’École Urbaine de Lyon.
Artistes : Victor Boucon (France), Jorge Caterbetti (Argentine), Nicolas Coutable (France), Lor-k (France), Johann Rivat (France), Antonin Tricard (France).
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25 mars 2020